L’Oasis des Chevrotins est un projet d’éco-lieu qui s’appuie sur trois piliers : un habitat partagé d’une dizaine de personnes, une activité d’auto-production nourricière et une association qui propose des stages en petit groupe. Cet éco-lieu est situé à la campagne tout en étant proche de la ville de (Chevreuse à 10 mn, Paris en 45 mn), en plein parc naturel de la Vallée de Chevreuse.
Où en est le projet ? En date d’aujourd’hui (10 janvier 2024), j’ai trouvé un bien à acquérir à Chevreuse, que j’aimerais co-acheter afin de créer un collectif sur ce lieu. Je propose ici une raison d’être, qui est vouée à évoluer lorsqu’un groupe commencera concrètement à se former.
Raison d’être
L’Oasis des Chevrotins est un lieu d’expérimentation dont l’objectif est d’apprendre aujourd’hui à vivre la vie de demain : plus collective, plus autonome, plus écologique. Ce lieu-tremplin entre ville et campagne permettra à la fois à ses habitant·e·s et aux personne qui y font un séjour, de mettre en action ces apprentissages grâce aux moyens suivants :
- Vivre en collectif sous un même toit (maison de 270 m2 avec 8 chambres)
- Auto-produire sur notre terre (2 ha de prairie qui ne demandent qu’à accueillir potager, verger et animaux nourriciers).
- Réduire notre empreinte carbone (notamment grâce à une isolation de la maison, le changement de chauffage, la mutualisation…)
- Développer notre autonomie par l’acquisition de savoir-faire techniques (rénovation du bâti, création d’un potager, d’un verger, installation d’animaux)
- Inspirer d’autres personnes à suivre ce même mouvement, en montrant un exemple de vie alternative heureuse.
L’environnement
L’Oasis des Chevrotins se trouve en plein parc naturel de la Vallée de Chevreuse, à seulement 45 mn de Paris (il y a un RER à Saint-Remy-Lès-Chevreuse).
L’environnement associe de manière équilibrée la ville (le « village » de Chevreuse, Saint-Remy-lès-Chevreuse, proximité de Paris), la forêt (20 000 ha de parc naturel), et l’agriculture (beaucoup de fermes productrices se trouvent autour du lieu).
Le lieu
Le domaine se trouve tout au bout d’un petit hameau. La maison surplombe une prairie de 2 ha et 3 ha, entourée d’une forêt protégée, à perte de vue. D’une surface de de 270 m2, orientée sud, la maison dispose de 8 chambres aménageables dont une double, d’un sous-sol total dont une salle polyvalente de 45 m2, d’une véranda de 30 m2 et d’espaces communs au RDC (cuisine, salle à manger, salon, bureau) d’environ 90 m2.
Transports
La maison se trouve à proximité des transports :
- A 3 km du centre ville de Chevreuse (10 mn en vélo)
- A 6 km du RER Saint-Remy les Chevreuse
- A 35 km de Paris
Les transformations prévues
Cette grande maison familiale ne demande qu’à être transformée pour lui insuffler l’âme d’un éco-lieu, sur les volets de l’écologie, de l’autonomie et de l’humain.
Je propose notamment les changements suivants :
1. Transformation de la maison
- Isoler par l’extérieur avec des matériaux écologiques (par exemple chanvre ou paille), changer les fenêtres pour passer le bâti en classe énergétique A.
- Changer la chaudière au fioul, idéalement en poêle de masse polyvalent (chauffage + eau chaude + cuisson) ou par une chaudière à bois. Le chauffage au bois sera alimenté localement en utilisant le bois mort de la forêt.
- Installer des plaques photovoltaïques sur la toiture sud et /ou installer des chauffe-eau solaires au même endroit.
2. Transformation du jardin
- Récupérer massivement l’eau de pluie.
- Planter un verger d’au moins 30 arbres fruitiers, arbustes et plantes comestibles.
- Créer un potager qui peut suffire aux besoins du collectif en légumes.
- Elever des poules pondeuses et peut-être des animaux dans le pré (à définir : chèvres, moutons, petites vaches… ).
3. Transformation sur le plan humain
L’Oasis des Chevrotins se veut ouvert à l’extérieur. J’aimerais bien que nous puissions accueillir des stages en petit groupe, liés au développement personnel, au bien-être, à la permaculture… pour contribuer ensemble à la transformation des modes de vie… La maison dispose d’une belle pièce polyvalente de 45 m2 au sous-sol adaptée à ce type de stage. Projet associatif à affiner ensemble !
Mes sensibilités et besoins personnels
J’exprime ici une partie de mes sensibilités, besoins et limites. J’invite d’ailleurs les candidat·e·s voulant rejoindre le collectif à faire ce même travail.
- Organisation et rangement : j’aime l’idée de communs co-organisés de telle façon qu’on peut toujours trouver ce qu’on cherche donc je propose de suivre le précepte « une place pour chaque chose, et chaque chose à sa place ».
- Calme nocturne : mon profil hypersensible rend mes nuits potentiellement difficiles et j’ai besoin de silence passé 22h00… Donc idéalement mon collectif ne serait pas trop nocturne. Même si, dans les faits, il y a a moyen d’avoir des activité le soir sans déranger les dormeur·euse·s des étages grâce à la grande salle polyvalente (45 m2) du sous-sol !
- Faire ensemble
- En plus de co-vivre, je souhaiterais que le collectif soit impliqué sur des projets du lieu, même à temps partiel. Pour moi, deux cas principaux pourraient cohabiter :
- Certaines personnes, qui ont un travail extérieur à temps plein, contribueront davantage sur le plan financier, et limiteront leur contribution aux projets du lieu, seulement une demi-journée par semaine le week-end, par exemple.
- D’autres personnes auront une activité extérieure à temps partiel pour pouvoir dégager au moins 2 à 3 jours par semaine sur les projets du lieu (notamment le potager, le verger, les animaux, les chantiers…).
- A titre personnel, j’envisage de dédier l’essentiel de mon temps aux projets du lieu.
- Je souhaiterais également que, de manière régulière, un sous-groupe fasse la cuisine pour le collectif, à tour de rôle. Ceci, dans les buts suivants :
- 1. Gagner du temps en faisant moins souvent la cuisine.
- 2. Réduire l’énergie consommée en mutualisant la cuisson des repas.
- 3. Découvrir et faire découvrir ses « spécialités » donc manger plus diversifié.
- 4. Etre en joie de faire ensemble !
- En plus de co-vivre, je souhaiterais que le collectif soit impliqué sur des projets du lieu, même à temps partiel. Pour moi, deux cas principaux pourraient cohabiter :
- Fluidité et engagement :
- Je trouve essentiel que nous restions ensemble par désir profond, et non par obligation matérielle.
- Par conséquent…
- Côté désir : il me semble essentiel que chacun·e se sente avoir la place de s’investir pleinement dans le projet, ce, quelque soit la durée du séjour (1 mois, 1 an ou pour la vie…).
- Côté liberté : je pense qu’il est important de mettre en place en amont des mécanismes permettant de quitter le collectif de manière la plus fluide possible, dans le cas où notre chemin de vie nous appelle ailleurs.
- J’ai besoin d’une forme d’indépendance, notamment du fait que je vivrai toujours une semaine sur deux avec mon fils à Clamart, à 30 mn de Chevreuse. Cela ne m’empêchera pas d’être pleinement engagé et actif dans le projet (j’ai choisi de travailler à temps plein sur le lieu, c’est mon projet de vie et « professionnel » actuel, et la semaine avec mon fils, je viendrai quasiment tous les jours à Chevreuse).
- Fluidité et communication : sous réserve que je me sente en sécurité dans le groupe – condition indispensable dans un collectif ! – je suis sans filtre et j’attends la même chose des autres personnes du groupe. Je veux pouvoir montrer mon âme à nu dans ma sensibilité et mon individualité. Je suis prêt à dire les choses avec une franchise douce et constructive, et à également entendre les choses telles qu’elles sont perçues par les personnes du groupe. Je privilégie une communication fluide et directe. J’aimerais limiter au maximum l’utilisation des outils de gestion de conflits sauf si réel besoin (la formation OASIS regorge d’outils et de méthodes pour pouvoir gérer les conflits de manière constructive).
Rejoignez le projet !
Êtes-vous fait pour ce collectif, et vice versa ?
Honnêtement, hormis ce que j’ai posé par écrit ici, je n’ai pas de vision arrêtée sur le « qui », notamment au niveau des foyers. Personnes seules, couples, familles avec enfants ? Je m’en remets à nos rencontres et discussions pour sentir ce qui est possible ou non, et co-créer le futur collectif.
Les talents appelés…
Même si j’aime apprendre « sur le tas », j’aimerais bien que des référent·e·s soient présent·e·s dans le collectif (et je suis très à l’aise avec une gestion par rôle tant dans les positions de suiveur que de leader). Ainsi, le collectif idéal regrouperait :
- Une ou deux personnes référentes sur le maraîchage, le verger (je suis heureux de participer très activement à la plantation d’arbres fruitiers !).
- Une ou deux personnes référentes sur l’élevage des animaux (poules et autres. J’ai déjà des poules et je me sens à l’aise d’être référent sur ce domaine).
- Une ou deux personnes pour le bâti, le bricolage… (on pourrait d’ailleurs imaginer rémunérer ces personnes une à deux années si elles étaient du métier et travaillaient à temps plein sur le projet de rénovation du bâti).
Financement
Un des défauts d’être près de Paris est le prix du foncier. Actuellement, il manque 300 000 € au projet pour que l’achat et les travaux puissent être réalisés. Le projet aura lieu seulement si j’arrive à obtenir cette somme sous forme de prêts (Oasis, prêts participatifs…) et investissements de futurs habitant·e·s.
Motivé·e de participer à ce projet ? Contactez-moi sur chevrotins@raynaud.net pour en savoir plus sur le financement du projet.
Le bien immobilier sera acheté sous forme de SCI ou de SAS coopérative, en se basant sur les préconisations de la Coopérative Oasis avec laquelle je me suis formé à la création de collectif, et sur celles de l’association Les Pas Sages (cette dernière préconise une SAS coopérative).
- Dans le cadre d’une SCI, deux formules pourraient à mon sens cohabiter : certains membres du collectif qui investissent dans le projet et d’autres qui sont purement locataires. Ce, afin de permettre aux personnes sans apport de faire partie du projet.
- Dans le cadre d’une SAS coopérative, selon les préconisations de l’asso les Pas Sages, les membres du collectif peuvent verser une « EMC » (Épargne Mensuelle Complémentaire) qui permette aux personnes sans capital de verser un mix entre loyer, charges et épargne au sein de la coopérative et ainsi avoir à terme un capital dans la structure. Après avoir découvert ce modèle, je pense qu’il me parle davantage que le modèle SCI. Je prévois de suivre la formation des Pas Sages pour décider du modèle que je suivrai.
Le projet est accompagné par la coopérative Oasis (pour conseiller sur les aspects juridiques, le montage, affiner la raison d’être et nous aider sur la construction de nos bases du vivre ensemble) et peut-être que nous pourrons obtenir un prêt de leur part (je n’ai pas compté le prêt Oasis dans notre besoin de 300 000 €).
Intéressé·e ? Ecrivez-moi !
Ecrivez-moi à l’adresse suivante : chevrotins@raynaud.net et dîtes m’en plus sur vous et vos motivations ! 🙂
(version mise à jour le 10 janvier 2024)