Empreinte carbone des légumes : comparaison

Après un comparatif du CO2eq des viandes, voici un nouveau tableau comparatif permettant de comparer l’impact environnemental de la culture des légumes de saison en France et en Europe.

Tableau comparatif impact CO2 des légumes

AlimentEmissions de GES (kgCO2e / kg)
Asperge2
Champignon1,55
Avocat (d'Europe)1,5
Concombre1,43
Aubergine1
Poivron0,93
Olive0,91
Céleri0,85
Citrouille0,78
Courge0,78
Endive0,78
Navet0,78
Potiron0,78
Haricot vert0,75
Maïs0,75
Pomme de Terre0,64
Courgette0,62
Radis0,59
Chou-fleur0,57
Echalotte0,54
Oignon0,54
Artichaut0,53
Laitue0,53
Salade0,53
Chou pommé0,52
Brocolis0,45
Tomate0,40
Epinard0,35
Poireau0,35
Blette0,31
Carotte0,31
Betterave0,28
Chou de Bruxelles0,28
Chou blanc ou rouge0,28
Fenouil0,28
Petits pois0,28

Notes sur les calculs et sources

  • Tous les aliments sont considérés avoir poussé en France sauf contre-indication dans les remarques
  • Source des calculs : Bon pour le climat
  • J’ai considéré dans les calculs que les aliments étaient stockés à température ambiante (l’utilisation d’un réfrigérateur ou d’un congélateur augmenterait sensiblement l’impact)
  • J’ai considéré que tous les aliments sont consommés en saison
  • J’ai utilisé des gCO2eq/kg de nourriture

Légumes les plus écolos

Globalement les légumes ont un impact CO2eq bien inférieur aux produits animaux, cependant on trouve quelques « légumes énergivores », notamment l’asperge, le champignon, l’avocat d’Europe et le concombre.

A l’inverse les légumes les moins polluants sont les petits pois, le fenouil, le chou, la betterave, la carotte, la blette, le poireau et l’épinard.

Le comparateur source permet aussi de mettre en chiffre les différences énormes de l’impact CO2 selon qu’on achète local (/Français) et de saison ou à l’autre bout de la terre hors saison. Quelques exemples qui font peur : les haricots venus par avion passe de 0,75 à 23 kgCO2/kg (trente fois plus). Dans une moindre mesure, mais plus fréquente parmi les consommateurs, les tomates hors saison (donc sous serre chauffée) passent de 0,4 à 2,3 kgCO2/kg (près de 6 fois plus d’impact).

Conclusions qui semblent « évidentes », il faut manger relativement local et manger de saison.

Image par congerdesign / couverture image par Johannes Plenio 

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