Cela fait longtemps que je n’ai pas publié d’article. Ma vie a grandement changé depuis quelques années et j’ai hésité à continuer ce blog, même si paradoxalement je n’ai jamais été autant « dans l’écologie » qu’aujourd’hui. Alors, après réflexion, j’ai décidé de continuer Ecolozen, mais sur un angle d’attaque différent : je suis en cours de création d’éco-lieu, et mon quotidien s’appuie sur des expériences, découvertes et rencontres qu’il sera plaisant et utile de partager. Alors, c’est reparti 🙂
Quelques phases de vie différentes depuis la création d’Ecolozen
Après un séjour à l’hôpital en 2014 suite en angine bactérienne mal traitée par mon docteur, je décide de vivre plus sainement, et je commence à manger mieux (en me régalant toujours). De fil en aiguille, de lectures en découvertes, ma fibre « écolo » entre en résonance, des documentaires et lectures me font passer végétarien et je tente le zéro déchet, ce qui n’est pas de tout repos dans mon couple de l’époque et avec mon enfant en bas âge.
Comme je fais rarement les choses à moitié, et sans faire de prosélytisme à la maison, je commence à « militer » et deviens un peu obsessionnel sur les sujets de l’écologie, mais de « manière positive » (tous mes actes du moment s’alignent sur les articles que je publie sur le site : zéro déchet, pipi sous la douche, végétarisme, etc). Cependant, ces tentatives forcenées n’aboutissent pas à quelque chose qui me satisfait : déjà, autour de moi rien ne bouge voire se tend (à la maison comme au bureau, tout le monde « s’en fout » de l’écologie). D’autre part, le fait que mes lecteur·ice·s d’Ecolozen soient des personnes déjà actives et convaincues par le sujet (alors que mon but initial était d’inviter d’autres personnes à changer) rend l’objectif du site peu efficace à mon goût. Enfin, je propose soient des « mesurettes » qui ne vont pas changer le monde (surtout en achetant des trucs « écolo » sur Amazon, liens que j’ai massivement supprimés sur le site depuis, même s’il en reste). Bref, je rentre dans une période d’éco-anxiété et de petite déprime de « ça sert à rien ». Déprime teintée de colère. Au final, je « lâche prise » et j’abandonne les « débats » qui me nourrissent pas.
Objectifs d’Ecolozen nouvelle version
« Il faut cultiver son jardin » disait Voltaire dans les deux sens : travailler son jardin intérieur indépendamment du monde extérieur, et travailler son jardin potager 🙂
C’est ce que je fais et cela répond souvent de manière positive à la plupart des souffrances que je subis. M’occuper de « mes jardins » me connecte à la terre, à mon moi intérieur, à la satisfaction de participer à la création (la Création ?).
Lors d’un séjour à l’éco-village de Pourgues, la personne interviewée disait cela, en substance : « plutôt que de lire les news et de voir tout ce que les humains détruisent, ce qui me déprimerait sans me donner le pouvoir d’agir, je me réveille le matin en me posant la question : qu’est ce que je peux construire aujourd’hui ? ». C’est bien cela que je mets également en place. Je pratique donc la diète médiatique (ce qui ne m’empêche pas d’entendre autour de moi l’angoisse… Je réponds encore « il faut cultiver son jardin » et cela ressource parfois les personnes concernées). Cela fait aussi écho à un livre qui inspire ma vie du moment : l’homme qui plantait des arbres, de Jean Giono.
Et concrètement ?
Mon credo (ma « raison d’être ») : nourrir et se nourrir (dans tous les sens du terme : physique, humain, intellectuel et spirituel), credo que j’a développé dans cet article : fondamentaux, raison d’être.
Je vais partager sur ce site ce que j’ai pu créer, découvrir ou partager des ressources et rencontres nourrissantes. Le rythme sera organique, le contenu sera plutôt spontané. Je vous dis, donc, à bientôt !