Le végétarisme : la solution ultime pour sauver le monde ?

S’il fallait faire une seule chose en 2018 pour avoir le plus gros impact sur l’environnement, lequel serait-il ? D’après un documentaire que j’ai vu cette semaine sur Netflix, chiffres à l’appui, la plupart des maux de l’environnement pourraient être stoppés quasi-instantanément grâce à l’arrêt de consommation de viande (rouge)…

Suite à mes bonnes résolutions 2018 que j’avais évoqué précédemment, je tente personnellement d’appuyer sur plusieurs leviers à la fois afin de réduire mon impact sur l’environnement (tels que les douches plus rapides, produire le moins de déchets possibles, être végétarien, par exemple).

Mais si j’étais à votre place et que je souhaitais mobiliser un seul de ces leviers, quel est celui qui aurait le maximum d’impact ?

Retranscription de la vidéo

Le documentaire Cowspiracy fait une analyse détaillée et soulève des points intéressants. Il évoque le fait que d’imposantes associations à buts non lucratifs, telles que Greenpeace, ne sont pas forcément indépendantes et omettent de parler du sujet lié à l’élevage d’animaux en vue de la consommation, alors que ce serait un axe essentiel de sauvegarde de l’environnement. Les raisons évoquées : l’absence d’envie de changer des gens… Mais surtout, les lobbies qui veulent garder le business de la vente des produits animaux.

En lien avec le thème de ce documentaire, revenons au sujet primordial : que pourriez-vous faire, cette année, pour améliorer l’environnement en vous concentrant sur une seule chose ?

Je tiens à préciser que même si j’étais déjà un végétarien convaincu, et que je savais pourquoi je le faisais, j’avais parfois tendance à oublier certains chiffres. Prenons cet exemple parlant : côté consommation d’eau, un steak de 200 grammes équivaut à une semaine à deux mois de douche (selon la durée de la douche, voir mes calculs ici)

Alors j’aimerais vous proposer un challenge, en nous souvenant qu’Ecolozen n’a pour but ni de culpabiliser, ni de contraindre à l’extrême. Sans forcément tenter le végétarisme, je vous propose de regarder un peu plus attentivement ce que vous avez dans votre assiette, et si vous aimez la viande, simplement d’en réduire un peu la quantité, sans vous mettre la pression. Il suffit juste parfois de se fixer des échéances comme j’ai pu le faire dans le passé, et de se dire que l’on essaiera de ne pas manger de viande pendant un jour, trois jours, ou un mois. Dans les pays occidentaux, nous consommons beaucoup de produits animaux, généralement matin, midi et soir. On peut alors se dire qu’on n’en consommera plus le soir, par exemple, en commençant par quelques jours.

Je me suis retrouvé dans ce documentaire car j’ai commencé avec les mêmes démarches que l’auteur : il commençait par se déplacer en vélo et prendre des douches rapides – choses qui sont toujours à encourager. Cependant, le documentaire affirme que rien n’a plus d’impact écologique que le fait de s’abstenir de manger de la viande (en particulier la viande rouge). Si plus personne ne mangeait de bœuf, nous aurions un immense impact positif en termes de consommation d’eau, d’émission de gaz à effet de serre (notamment dioxyde de carbone et méthane), et en termes de pollution des sols (due aux excréments). L’impact serait aussi grandement considérable en termes de déforestation, puisque pour nourrir ces bêtes, il faut énormément déforester pour planter du soja (transgénique…), et que les pâturages disponibles ne pourraient jamais suffire à nourrir tous les élevages.

Un consommateur végétalien consomme, comparé à un mangeur de viande :

50% de moins de CO2
1/11ème de pétrole
1/13ème d’eau
1/18ème de surface agricole

Là est tout l’intérêt pour moi de ce documentaire, et indirectement des initiatives qui pourraient en découler. Je me dis que si chacun d’entre nous, dès aujourd’hui, était végétarien, nous pourrions du jour au lendemain résoudre ensemble les gaz à effet de serre, le réchauffement climatique, la pénurie d’eau, la déforestation, et même la faim dans le monde. Avec une population en constante évolution, d’ici 9 ou 10 milliards d’habitants sur notre planète, ces initiatives nous permettraient de mieux maîtriser nos ressources afin d’anticiper le futur dans de meilleures conditions.

Ma conclusion : si je dois vous encourager à mettre une chose en place cette année, c’est d’essayer de commencer par réduire votre consommation de viande (et notamment viande rouge) et autres produits issus des bovins (rappelons qu’au niveau impact environnemental, il est toujours mieux de consommer du poulet que du fromage).

Dites-moi ce que vous en pensez, même si vous n’êtes pas d’accord, le dialogue et les commentaires sont ouverts ! 🙂 Regardez l’infographie ci-dessous et les sources avant de dire si c’est vrai ou faux 😉

Acheter le DVD « Cowspiracy » :

En savoir plus sur le documentaire : http://www.cowspiracy.com/

 

1 réflexion sur « Le végétarisme : la solution ultime pour sauver le monde ? »

  1. Article très interessant! Mon coloc’ m’a récemment mis au défi de ne pas manger des produits issus des animaux pendant un mois. Résultat de mon côté je me rends compte qu’on est vraiment habitués à ne pas se poser la question, il y a des oeufs, du lait et du fromage partout. De son côté: il mange parfois un peu plus de produits transformés, ce qui n’est pas toujours bon pour la santé!

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