Fin novembre, il est déjà temps de penser à Noël, surtout si on le veut le plus « zéro déchet » possible. Voici quelques pistes pour un Noël plus vert.
Communiquer avec bienveillance
Je rappelle à ma famille et amis que je tente de m’approcher du zéro déchet – à titre personnel et sans l’imposer aux autres. Pour celles et ceux de mon entourage qui ne sont pas familiers avec le concept du zéro déchet, je vais leur donner des exemples d’actions types (pas de papier cadeau plastifiés, cadeaux d’expériences ou d’occasion…). Cela évitera qu’ils soient surpris le jour de Noël, et cela leur donnera peut-être des idées pour faire de même avec moi et avec mes proches. Encore une fois, il s’agit ici de leur faire comprendre ma démarche tout en faisant mon possible pour éviter qu’ils se sentent jugés s’ils continuent Noël « comme dans le monde d’avant ».
Limiter
Limiter n’est pas seulement meilleur pour la planète, c’est aussi un moyen de se simplifier la vie et de réduire son stress et d’être globalement plus heureux, car comme l’a écrit le philosophie Henry David Thoreau :
“Un homme est riche proportionnellement au nombre de choses dont il peut se permettre de se passer”.
Limiter les cadeaux : personnellement je préfèrerais un seul cadeau de bonne qualité plutôt que 10 cadeaux dont je n’ai pas vraiment l’utilité. Je sais que nombreux·ses ont le réflexe de se dire qu’il ne faut pas « venir les mains vides » mais après tout, quand on offre, on se doit de faire plaisir à l’autre et pas à soi-même, n’est-ce pas ? Personnellement un Noël sans recevoir de cadeau ne me gênerait pas vraiment, ce moment étant avant tout une bonne raison de voir amis et famille. A contrario, recevoir un cadeau dont je n’ai pas besoin me contrarie…
Limiter l’organisation : on peut très bien faire moins complexe, et cuisiner un dîner qui n’a pas forcément sept plats d’un restaurant étoilé 🙂
Rester maître à bord
Déjà en temps normal, je fuis les centres commerciaux, les e-mails de l’onglet « Promotions » de mon compte Gmail, et les publicités web, télé, radio notamment pour ne pas me faire influencer et éviter les achats compulsifs…
A Noël c’est encore plus vrai : je veux rester maître à bord. J’ai fait une liste de cadeaux que je compte offrir, et une liste de ceux que j’aimerais, et je pioche dedans sans me laisser influencer par les marketoïds maléfiques.
Aparté : je reviens du supermarché (seul) et il était déjà bourré de jouets made in China en plastique, rouleaux de papier cadeau plastifiés, boîtes de chocolat industriel, sous plastique également… Que de tentations contre lesquelles un enfant aurait du mal à résister.
Le sapin écolo
Le sapin lui-même : les choix traditionnels sont un sapin coupé ou un sapin artificiel. Nous verrons ensemble que non seulement un sapin artificiel, même s’il est censé durer, est beaucoup moins écolo qu’un sapin coupé, mais qu’en plus, on a d’autres options, notamment, un sapin en pot ou un sapin fait maison. L’année dernière, nous avons opté pour un mini sapin en pot (30 cm de haut) histoire d’avoir la symbolique du sapin, mais avec un impact bien moindre (notamment en termes de transport). Et le décorer a été bien plus simple 🙂
Côté décorations du sapin, on a des alternatives aux décorations industrielles, des plus sophistiquées aux plus simples.
Les cadeaux zéro déchet
Pour limiter l’impact des cadeaux sur l’environnement, j’opterai principalement pour
- Demander et offrir des expériences (bon pour une sortie ou un service) plutôt que des objets.
- Demander à réparer des objets que j’ai déjà.
- Offrir et demander d’occasion quand c’est possible.
- Offrir et demander des objets personnalisés sans grande valeur marchande, mais personnalisés (donc plus grande valeur affective) et dont on a besoin.
- M’acheter des biens qui ont un impact positif sur la planète. ou tout au moins acheter des produits les plus écolos possibles.
- Offrir des « gourmandises » dans des récipients réutilisables et informer que je suis prêt à les récupérer (les récipients une fois vides, pas les gourmandises !) si les bénéficiaires dudit cadeau n’en n’ont pas besoin.
- Utiliser du papier kraft pour les emballages, quitte à les décorer avec des encres naturelles ou dessinées au crayon, ou bien utiliser d’autres emballages zéro déchet (on verra les nombreuses alternatives qui existent).
Pour finir, je rappelle une méthode qui consiste à limiter à un seul cadeau par personne :
- soit chaque personne reçoit un « super cadeau » de tous les autres (via une tirelire commune).
- soit, pour moins de dépenses, chaque personne du groupe offre un cadeau à une seule personne. Pour éviter les susceptibilités on pourra tirer au sort qui offre à qui.
Pour finir sur le sujet des cadeaux, j’ai consacré un article entier sur les emballages zéro déchet. Même moi qui ne sais toujours pas plier les t-shirts suis capable de faire un emballage de type « furoshiki » donc pas d’excuse !
Le repas de Noël zéro déchet
J’ai la chance d’avoir une compagne qui est excellente cuisinière, donc de ce côté on est déjà presque zéro déchets car tout ou presque est fait maison. En revanche on va simplifier les préparatifs pour réduire le stress.
Et vous ?
Quelles astuces et habitudes avez-vous pour un Noël plus vert ? Dites-le en commentaire !